La stérilisation forcée devrait-elle devenir une infraction criminelle?

open Législation Santé et sécurité Autochtones et Nord Justice et droits
Ce projet de loi ferait de la stérilisation d'une personne sans son consentement éclairé une infraction criminelle. Il répond aux cas documentés de stérilisation forcée de femmes autochtones dans les hôpitaux canadiens. Le projet de loi a été adopté par le Sénat et est maintenant devant la Chambre des communes.

Pourquoi c'est important

Des stérilisations forcées ont été pratiquées sur des femmes autochtones au Canada aussi récemment qu'en 2018. Ce projet de loi offrirait aux survivantes un recours à la justice et dissuaderait les abus futurs. Si vous avez subi des procédures médicales sans consentement approprié, ou si les droits reproductifs vous tiennent à cœur, cela vous concerne.

Ce qui pourrait changer

Pratiquer une stérilisation sans consentement éclairé deviendrait une infraction au Code criminel. Les professionnels de la santé pourraient faire l'objet de poursuites. Cela crée des conséquences juridiques là où il n'en existe actuellement aucune pour cette violation spécifique.

Enjeux clés

  • La stérilisation forcée devrait-elle être explicitement criminalisée dans le Code criminel?
  • Qu'est-ce qui constitue un consentement éclairé pour les procédures de stérilisation?
  • Comment la loi peut-elle protéger les populations vulnérables contre les procédures médicales forcées?

Comment participer

  1. Lisez le texte du projet de loi S-228 pour comprendre les modifications proposées au Code criminel.
  2. Consultez les rapports du comité sénatorial sur la stérilisation forcée : Rapport de 2021 et Rapport de suivi de 2022.
  3. Contactez votre député pour partager votre point de vue sur ce projet de loi alors qu'il progresse à la Chambre des communes.