Règles de fonds propres des banques : quelle marge de sécurité les banques devraient-elles détenir?
Titre officiel: Version finale de la ligne directrice Normes de fonds propres (NFP) (2026)
Pourquoi c'est important
Votre compte d'épargne, votre hypothèque et vos fonds de retraite dépendent tous de la solvabilité des banques. Ces règles déterminent la marge de sécurité que les banques doivent conserver pour absorber les pertes. Si les banques détiennent trop peu de capital et font de mauvais paris, vos dépôts pourraient être à risque—comme lors de la crise financière de 2007.
Ce qui pourrait changer
Les banques suivront des règles mises à jour pour calculer le risque sur les hypothèques et autres prêts. Le « plancher de sortie »—une exigence minimale de capital—reste à 67,5 % au lieu d'augmenter. Les banques recevront un préavis d'au moins deux ans avant toute augmentation future. Les références au taux de référence CDOR, maintenant disparu, sont supprimées.
Enjeux clés
- Comment les banques devraient-elles calculer les exigences de fonds propres pour les produits de prêt combinés comme les hypothèques avec marges de crédit?
- Le Canada devrait-il suspendre les augmentations du plancher de fonds propres de Bâle III pendant que d'autres pays sont en retard?
- Comment les expositions sur l'immobilier résidentiel productif de revenus devraient-elles être définies et traitées?
Comment participer
- Consultez la ligne directrice Normes de fonds propres (NFP) et la ligne directrice Normes de fonds propres et de liquidité des PMB.
- Soumettez vos commentaires à consultations@osfi-bsif.gc.ca. Remarque : Cette consultation est maintenant fermée.
Ce qui s'est passé
La version finale de la ligne directrice Normes de fonds propres a été publiée le 20 novembre 2025 à la suite de la consultation de 60 jours. Les décisions clés comprennent le report des augmentations du plancher de fonds propres standardisé de Bâle III jusqu'à nouvel ordre, le plancher de sortie restant à 67,5 %. Le BSIF s'est engagé à donner un préavis d'au moins deux ans avant de reprendre toute augmentation.